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24/05/2020

Les utopies délirantes de Francis Delphy

Imaginaire, dystopie, amours insolites,

...et bien plus dans le

53ème carnet de Francis Delphy:

Le niveau supérieur

avec Thor Stafford, encore plus avide de pouvoir, et Thyria l'Orsanienne, dans sa dimension parallèle.

A télécharger bientôt sur : www.francis-delphy.com

 

 

aventures en mer, science-fiction, dystopie, imaginaire, sous-marin, francis-delphy

Rappel: ces carnets sont le résultat d'une création brute et spontanée, écrits et dessinés au stylo, quelque soit l'endroit et le moment, au rythme des idées.

Deux autres projets ont été réalisés simultanément en 2019, jusqu'à aujourd'hui: La bande dessinée Wolfo No5 (parution en octobre 2020) et un roman historique qui sera publié en 2021 (plus d'infos cet automne).

Bien à vous, mes fidèles lecteurs.

                                                        Carine

04/12/2018

La suite des carnets, No 48

Carnet personnel de Francis Delphy, No 48:

Paradis parallèle

Voyage au bord du rêve, où Francis Delphy s'interroge:

La Pensée Créative existe-t-elle aussi dans cette dimension ?

 

francis delphy; aventures en mer; dauphins, bande dessinée, comics, sous-marinier

A télécharger bientôt sur :

www.francis-delphy.com

Ceci est une ébauche, un carnet journalier. Parfois l'envie d'une plus grande précision me pousse au détail. Je m'attarde sur une image, puis je continue au gré de mon rythme narratif.

L'histoire prend vie, elle m'emporte avec elle et je continue...

Bientôt sur ce blog, le 50ème épisode.

 

18/11/2018

Cinquantième épisode terminé!

Fêtons ensemble le 50ième épisode du journal personnel de

Francis Delphy !

francis delphy, sous-marin, aventures, marin, dessin, bande dessinée

Avant cela je vous propose de lire le début de la période 4.

Il commence par l'épisode 46, REGINA: retiré du blog à la création du nouveau site en 2021.

A télécharger bientôt sur : www.francis-delphy.com

 

Vous voulez lire la suite?

Dites-le, criez-le, postez un message sur

www.francis-delphy.com !

et surtout... PARTAGEZ cette note !

 

13/09/2017

L'attirance de la mer

REVELATION

19 août 2015

Les dauphins m’appellent. Je ne peux plus raconter l’attirance de Francis pour les cétacés sans les rencontrer moi-même.

Durant six jours, nous parcourons une portion privilégiée de l’océan Atlantique, où nagent baleines, cachalots et plusieurs sous-espèces de dauphins : des lents globicéphales, de grands dauphins occupés à chasser, des blancs et bleus rapides, des tachetés joueurs et très nombreux. Notre petit groupe, un homme et sept femmes, se lie avec simplicité autour de ce but commun. Puis une amitié durable nous soude, même après être rentrés chez nous. Nous avons partagé ces rencontres magiques depuis le bateau ou dans l’eau, nos repas, nos soirées et même des moments de méditation. La plus émouvante pour moi a été la rencontre avec mon enfant intérieur : Cette petite parcelle de notre inconscient qui nous permet de nous émerveiller, de rester sensible et réceptif comme du temps de notre enfance. Dans un décor que je dois imaginer, j’attends la visite de cet enfant. Il m’attend, assis au bord d’un lac. Blond, cheveux courts. Il se retourne, se lève, me tend la main et prend la mienne. Je suis submergée par l’émotion. Je n’ai pas dit « il » par hasard. Mon enfant intérieur est un garçon ! J’en discute ensuite avec notre guide. Elle me confirme que notre inconscient choisit parfois d’adopter l’apparence du sexe opposé. Je suis d’autant plus surprise que les autres femmes du groupe ont toutes vu une petite fille. Et pas moi…

Je suis émue jusqu’aux larmes. Je comprends mieux pourquoi cette impression de dualité est si forte. Chacun d’entre nous est habité par des éléments du féminin et du masculin, avec une prédominance pour celui représenté par le corps physique de la majorité. Leur identité est claire. J’en déduis que chez moi, la distinction n’est pas aussi nette. Je pense que c’est un avantage. Car ainsi je peux me sentir proche de tout le monde. J’ai d’ailleurs des amis et des amies très proches avec lesquels je peux aborder tous les sujets. Le comprendre m’aide à m’accepter.

Francis Delphy, sous-marinier, aventures en mer, dauphins, écriture

31/01/2017

Ecrire à tout prix

CONSTRUCTION

5 novembre 2012

Je suis stimulée, presque contrainte, à écrire tous les jours, car les événements suivis par Francis Delphy se déroulent au même rythme que les miens. La chronologie est exacte, au point que chez lui, nous sommes le 5 novembre 1978. Nous avançons en parallèle, au rythme des saisons, jours après jours. Mais au fond de la mer, les saisons n’ont pas cours !

Si Jenny me permet d’avoir sur mon histoire un regard frais et candide, elle n’a pas un rôle majeur. Francis me correspond mieux qu’elle. Je pense que Jenny représente la fille que j’aurais pu être si j’avais mieux accepté ma féminité. Encore aujourd’hui, je trouve plus facile de penser « masculin ». J’aime avoir des copines, je les trouve sympathiques et jolies. Moi aussi, je m’applique à soigner mon apparence, mais c’est plus pour mon mari et pour les autres que je le fais. Je me sens vraiment moi qu’en habits pratiques, par exemple quand je promène ma chienne. Ensemble, nous partons en exploration. Même si les forêts que nous traversons n’ont plus beaucoup de secrets pour nous, nous trouvons toujours un arbre étrange, un oiseau moins timide, un nouveau sentier…

Mes rares souvenirs de voyage alimentent les décors des étranges lieux découverts par le Poséidon : une île, une cité sous-marine, un laboratoire, une ville, mes escapades en France maritime… Je les prends comme ils viennent, persuadée que mon inconscient sait mieux que moi où je vais.

J’ai le sentiment précis d’être guidée. Seule cette conscience que je perçois au fond de moi sait ce que va donner cette étrange construction. Je bâtis l’univers de mon personnage comme un puzzle. Des pièces réalisées sans impression de cohérence, comme des épisodes disparates. Et plus j’avance, plus je comprends que chaque pièce a un sens précis. Elles finissent par s’imbriquer parfaitement, mais je ne vois pas encore l’image finale. C’est d’ailleurs ce qui me fascine. Continuer cette création, avancer de découverte en découverte, curieuse d’en connaître un jour le résultat. Tout en espérant ne pas finir trop tôt, car l’exercice me plaît beaucoup !

21 janvier 2013

Le bureau dans lequel je travaille a été dévasté hier par un incendie. La précarité des choses m’ébranle. Je suis d’autant plus convaincue de ne rien remettre au lendemain. La vie parallèle que je partage avec Francis Delphy prend un sens nouveau. Je puise chez lui la force et la sérénité qui me manquent. Après tout je lui donne tout mon temps libre et ma création. L’échange est honnête. Nos chemins continuent, bien distincts, mais proches. C’est rassurant. Si je trébuche, je tends le bras. Je sais qu’il sera toujours là. Je ne veux pas qu’il disparaisse. S’il meurt, je meurs. Nous sommes liés depuis trop longtemps.

A la question : pourquoi Wally Baumann a été immédiatement attiré par Francis Delphy ? Je décris, comme lui, ma fascination pour ce sous-officier sous-marinier, sociable et trop empathique. Un homme au sourire facile, plaisantin, un peu rêveur parfois, et toujours prêt à rendre service, mais surtout très imparfait. Son instabilité de caractère, ses questions continuelles, ses craintes de ne pas réussir, les souffrances occultées de son enfance, et cette peur qui le hante trop souvent. La peur de la différence, de ne pas être assez aimé, de ne pas être reconnu comme il s’applique tant à se montrer : solide et compétent, viril et courageux. Il donne, mais il ne sait pas recevoir. Il n’attend rien des autres, si ce n’est du respect, de la reconnaissance. Il ne cherche pas l’amour. Aimer, ce serait ouvrir une brèche dans la carapace de son personnage si bien modelé. Il craint l’inondation dans son être le plus profond, celui qu’il refuse de connaître, et qui pourtant est le meilleur de lui-même.

Je construis en premier sa partie visible, pour mieux le décortiquer ensuite et comprendre quelles sont ses fondations. Je me plonge dans le subtile, le retenu, ces petits gestes répétitifs quand la gêne s’installe, ces mots qu’il se retient de prononcer pour ne pas ouvrir la porte à un flot de paroles interdites. Alors je reviens à Wally Baumann, l’ami rêvé, disponible, doux et mignon. L’homme qui préfère rester adolescent, candide devant les relations humaines, et incollable sur les sujets scientifiques qu’il étudie, assimile et analyse avec curiosité. Jeune, solitaire, bridé dans ses pensées les plus secrètes, il sent chez Francis Delphy une pudeur similaire à la sienne. Une sensibilité bien cachée, mais qui laisse filtrer une lumière magnifique dont Wally se nourrit. Il se ressource à son contact, il se révèle. Il offre à ce marin trop sûr de son image l’opportunité de devenir authentique. Il l’invite à se mettre à nu, corps et esprit. Un défi, une épreuve, une permission ? Francis voit en Wally un fruit défendu, superbe, appétissant, mais mortel. Le sous-marinier tient à continuer une carrière sans tache, sans vague. Il veut garder la fidélité de ses copains, la confiance de ses supérieurs, le respect de ses voisins, le regard neutre de la société et la compagnie occasionnelle de ces femmes libres dont il garde l’adresse. Mais il veut aussi être aimé, écouté, deviné et compris, caressé, enveloppé d’une confiance totale. Il pourrait conjuguer sa vie à deux, mais il a peur de changer.

Créer un tel bouleversement me permettrait d’oser un regard sur ma peur? Et si ses craintes rejoignaient les miennes ? En cherchant à comprendre ce que cache Francis, que vais-je découvrir sur moi-même ?

rancis Delphy, sous-marinier, aventures en mer, dauphins, écriture